Pour la photo "de tous les jours" mon smartphone est très bien, c'est mon calepin, et on peut même faire tirer des photos papier en allant chez mon petit photographe du coin, celui qui fait les mariages et les photos de classe. Et c'est là où je voulais en venir, la dernière fois j'avise dans un coin au fond d'une vitrine un Hasselblad EL/M , un Mamiya RB 6/7 , des dos, des objectifs. Miam! Je demande innocemment : " C'est à vendre? Oui me répond le Nadar local, depuis que je suis passé au numérique ils ne servent plus à rien". "On peut faire une offre? Oh oui, je me débarrasse de l'Hasselblad, il est complètement bloqué, personne n'en voudra". Je l'ai eu pour des cacahouètes, envoyé à Paris chez les Victors (SAV Hasselblad), débloqué, nettoyé, révisé comme neuf, le tout pour la moitié du prix d'un smartphone, avec trois optiques sublimes et trois dos, des filtres,un viseur à 45°, etc.
Du coup j'ai aussi acheté le Mamiya RB 67 pour le prix d'un paquet de pistaches et c'est reparti !
. A moi les photos "réfléchies" comme au bon vieux temps et le labo. C'est sûr, ça ne tient pas dans la poche, surtout avec le pied !
J'avoue que j'avais un peu marre des 300 photos de vacances qu'on regarde une fois, et encore. Faut dire que mon niveau en numérique c'est que quand la carte mémoire est pleine, j'en achète une autre
, par contre j'adore la magie du labo (noir et blanc, hein, faut pas exagérer).
J'ai aussi Un Olympus Pen numérique, presque aussi lourd et bien construit que mon Leica M2, "emprunté" par mon fils qui a choppé le virus de l'argentique. Pour ceux qui ont des optiques Leica, on peut les adapter sur les Fuji à télémètre.
Après, c'est comme ceux qui préfèrent les Morgan aux voitures modernes, il y a quelques rares inconvénients