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Messagepar Le Canut » 07 mai 2010, 22:30

A la demande unanime de la Taupe, voici un bref résumé d'une marque, plus récente, aujourd'hui disparue : Alpine. Pas vraiment une concurrente (encore qu'il y ait quelques points communs) mais une autre marque, d'où le titre.

Alpine, c'est d'abord un homme, Jean Redelé, disparu il y a peu. Ce Dieppois, après des études à HEC, reconstruit en 1946 la concession Renault de son père. Il était alors le plus jeune concessionnaire de la marque. Manquant de voiture à vendre (2 ans de délais chez le fabricant), il élargie ses activités à la revente et la réparation de l'immense parc de matériel laissé par les américains (Dodge, GMC, Chevrolet).
Mis au défis par un confrère de Peugeot qui lui affirma qu'une 203 était plus rapide qu'une 4CV, ils firent une course entre Rouen et Dieppe. Les employés des 2 garages bloquant les intersections pour "garder" la route libre... La 4CV arriva première. Puis d'autres courses ont suivi, le Monte Carle rapidement.

Un petit mot sur cette 4CV, projet né en 1940 dans le plus grand secret. Le premier prototype roule en Décembre 42. La Gestapo n'en pris connaissance qu'en Mai 43. En 1946, elle était présentée au Salon de l'automobile de Paris. Il s'en fabriquera plus d'un million jusqu'en 1961...

Avec cette auto, Jean Redelé enchaine les courses, 24 h du Mans, 1,000 miles etc... Homme d'affaire avisé et très bon mécano, il rachète la licence Claude et arrive à loger 5 vitesses dans une boite 4. En 1953, il triomphe encore aux 1,000 miles (Bréscia - Rome - Brescia) à 106 Km/h de moyenne sur 1,600 Km. !!!! Les courses s'enchainent, Liège - Rome - Liège, Coupe des Alpes... Il devient connu et son rêve prend corps petit à petit : devenir constructeur.

Sur une base de 4CV, il fait fait des dessins d'une "Redelé spéciale", c'est à dire une voiture de course sur une base 4CV, plateforme et mécanique. Après un premier projet à carrosserie en alu vendu à un américain, un second projet est lancé avec les frères Chappe. Carrosserie légère en stratifié polyester, le Coach Alpine A106 mille miles est né en 1956. Alpine et Mille Milles en souvenir des nombreuses courses gagnée, 106 car les mécaniques et plateforme de Renault était des R1063.
Bon commerçant, ils présente 3 autos à la presse : une bleue, une blanche et une rouge !!! Les chiffres laissent rêveur : 4 cylindres 74 cm3, 42 CV, le tout pour 824,000 francs.
Si les difficultés financières sont toujours là, les courses continues, les victoires s'accumulent. 1957, sous une pluie diluvienne, elle gagne dans sa classe la Mille Miglia à 109 Km/h de moyenne

En 1957, apparait l'A108 qui sera déclinée en plusieurs versions, cabriolet, coupé et bien sur coach. Il en coutait de 1,095,000 à 1,750,000 francs suivant les versions et les motorisations. En comparaison, une Abarth 850 coutait 1,680,000 fr, une Ferrari 250GT, 7,100,000 fr, un Austin Healey Sprite, 1,195,000 fr. Il était donc possible d'acquérir une vraie sportive française pour un prix relativement abordable. Et il était toujours possible de commander des options courses, voir de faire préparer ses voitures par des spécialistes type Mignotet.

1963 est l'année de lancement de la fameuse A110 qui marqua l'histoire et l'apogée de la marque, sur une base de la mécanique R8 qui venait de sortir. En 13 ans, le modèle n'a cessé d'évoluer, passant de 993 cm3 à 1,800 cm3 en 1973, l'année du Championnat du Monde. Il y en eu de multiples versions disponibles à la vente, 1100, 1300 1300G et S, 1600S etc... Ce modèle est à la base du mythe Alpine et il est étonnant de voir la popularité de cette voiture 40 ans après, même auprès des plus jeunes.

Dès 1968, Alpine planchait sur un nouveau dossier, l'A310, plus grande et plus spacieuse, et donc plus de place pour le moteur, toujours en porte à faux AR. Il espérait pouvoir y loger les 8 cylindre du PVR en préparation. Un prototype est présentée à Genève en 1971 alors qu'Alpine vient d'investir dans une nouvelle usine. Faute de pouvoir attendre le PVR, l'auto se contente du 4 cylindres de la R16 TS. Pour payer les traites de la nouvelle usine, Jean Redelé décide un lancement rapide alors que le prototype a encore que très peu roulé. Renault peinera à suivre dans les approvisionnements, notamment pour les boîtes, et la mise au point a été beaucoup trop rapide. Il en résultera beaucoup de problème aux premiers clients, en particulier, l'échappement ne tenait guerre plus de 20,000 Km.

Puis 1973 arrive, le premier choc pétrolier, qui bouleverse le monde automobile. Renault rachète Alpine qui devient Alpine Renault. Le PVR n'en fini plus de se faire attendre, perd 2 cylindres dans l'histoire. Enfin, 1976, l'Alpine reçoit son 6 cylindres. Très décrié, ce moteur est finalement assez bien conçu et font de l'auto une grande routière pleine de qualité. La dernière A110 est produite, Alpine devient une marque de voitures de grand tourisme. L'A310 ne cessera aussi d'évoluer et de s'améliorer au fil des années jusqu'à la superbe version pack GT de 1981.

1984, la 310 disparait au profit de la Renault Alpine GTA. Vous noterez que le nom d'Alpine vient en 2°, en petit caractère. Un signe, Alpine est devenu qu'un modèle de la gamme du constructeur généraliste. Les principes Alpine sont conservés : chassis poutre, caisse polyester, moteur en porte à faux AR.
Hélas, 3 fois hélas, si l'auto n'est pas foncièrement mauvaise, elle est d'une finition assez relative, les matériaux intérieurs de qualité économique, le tout vendu aux prix des autos de grand tourisme allemandes. Alors, avec une budget équivalent, les clients potentiels ont préféré la Porsche à la Renault. Et puis, au point de vue image, il n'y a pas photo entre les 2 marques.

En 1991, les ventes de la GTA étant tombées si bas, elle est remplacée par l'A610. Le nom Alpine revient, mais bien tard. Par manque de moyen, elle ne se démarque que peu de la GTA, par contre, le prix grimpe de plusieurs crans, mais Renault vise la clientèle de prestige !!! Le résultat ne s'est pas fait attendre, une catastrophe. Dès 1992, les ventes s'effondrent et après 2 ans de coma, la dernière Alpine est produite en 1995.
Si l'A610 était aussi une bonne auto, ce n'était jamais qu'une GTA restylé et améliorée. Pas de quoi justifier l'augmentation de prix vertigineuse entre les 2 modèles. Quand à ressortir le nom d'Alpine après l'avoir fait disparaitre ???? La version la plus abouti sera la version Le Mans.

Alpine, enfin, ce fut aussi la mondialisation avant la lettre puisqu'elle fut construite en Espagne (Fasa), au Mexique (Dynalpine) et même en Bulgarie (Bugalpine)

Parler Alpine, c'est aussi parler les courses d'endurance, le Mans en particulier où elles ont beaucoup couru et se sont souvent illustrées. Mais c'est un autre chapitre de l'histoire, à écrire.

Enfin, on ne peut passer sous silence l'éternel serpent de mer de la renaissance d'Alpine. On a parler de projet de grand tourisme sur base Nissan (on se demande le rapport avec l'histoire Alpine), de petite sportive abordable faire avec un maximum de pièces existantes, projet plus réaliste et plus proche de l'origine. Et puis, le soit disant obstacle du nom Alpine en UK qui appartient à Peugeot.
Malheureusement, tout ces espoirs ne correspondent pas à la stratégie un constructeur de plus en plus "low cost" qui fabrique maintenant 60% de ses véhicules en dehors de France.

Vous avez dit constructeur Français ?

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Messagepar LOU01 » 07 mai 2010, 23:37

Ben, mon Canut, je ne te savais pas si bavard.... :D

Tiens, une petite pour le route, elle me faisait rêver quand j'étais plus jeune...
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Messagepar denis+4 » 08 mai 2010, 18:38

Toto a écrit :Alpine reste à mon humble avis le seul constructeur français de voitures de "course" ayant vraiment réussi. Gordini était un amateur peu fortuné, DB et CD ont surtout vécu des subsides gouvernementaux et choyaient donc les désirs des politiques. Lou, tu montres probablement un des rares échecs d'Alpine pour la course. Il est vrai que le 3 l Gordini avait été dessiné sur des bases préhistoriques. Merci le Canut pour ce très bon résumé. Je viens d'acheter la biographie de J. Redelé.



contemporain,d'Alpine,il y avait Matra non?

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Re: Les autres (1)

Messagepar Le Canut » 08 mai 2010, 21:43

La mienne est une V85, la plus petite, année modèle 73.

Le choix fut à la fois raisonné et financier. Financier car avec le budget de ma première auto, j'avais le choix entre une 2CV (neuve) et une V85 d'occase. Ayant emprunté le maximum possible, pas question d'avoir une auto correcte avec un modèle plus puissant. A la rigueur une ancienne 1300G, en plus ou moins bon état, mais avec un moteur beaucoup plus pointu, difficile à utiliser en ville pour aller au boulot (eh oui, j'allais au boulot en Berlinette et faisais une partie de mes tournées avec). Et un moteur Gordini, cela veut dire aussi refaire les soupapes tout les 10,000 Km... Pas évident pour quelqu'un qui n'avait jamais ouvert un capot. La V85, avec son moteur de 12 TS, est increvable, ou presque, parfait pour une utilisation quotidienne.

Avant de signer le chèque, j'ai souvent discuté avec un ami plus agé qui avait plusieurs Monté Carle, Tour de Corse et autre rallies à son actif avec sa Berlinette. A chaque fois, il terminait nos conversations en me disant : "une Alpine, on ne la conduit pas, on la pilote". Conseil de pilote, sans rapport avec une conduite tranquille du conducteur lambda qui ne cherche pas les chronos, pensais-je.
J'ai très vite été détrompé. Moins d'une semaine après mon achat, je rentrait chez moi en passant pas la montée des Esses, 4 épingles, la 3° avec un léger dévers, suffisamment large pour doubler si nécessaire. On était en automne, quelques feuilles au sol, chaussée humide depuis la pluie de l'après midi. 1° épingle, pas de soucis, la voiture passe bien, réaccélération en sortie de virage, je rattrape vite une voiture à l'entrée de la 2°, double dès le sortie du virage deux petits vieux qui roulent tranquillement pour arriver dans la 3° épingle. Bien, là, j'ai pas tout suivi : je me suis retrouvé dans la descente, recroisant les 2 petits vieux qui m'ont regardé d'un drôle d'air. Je dois avouer que j'étais tout aussi surpris qu'eux de les rencontrer dans l'autre sens....

Depuis, j'ai appris, debout sur les freins avant le virage, puis, suivant la route ou l'humeur du pilote, un filet de gaz ou une franche accélération, et, le cas échéant, contre braquage pour contrôler la glissade du train AR.

Ce modèle est souvent mal considéré car manquant de puissance. C'est vrai et pas vrai. Certes, 72 CV SAE, c'est pas bésef, il y a plus puissant dans la gamme, mais le reste, les trains roulants sont les mêmes. Et bien que de conception maintenant ancienne, bien réglés (avec quand même 2 petites modifications à l'AV), ils sont d'une redoutable précision et quand on connait un peu le comportement de cette auto, on peut en tirer toute les qualités. Puis la voiture est si légère... Si l'on veut comparer, il est une route sinueuse que je pratique depuis de très nombreuses années, 17 Km de virages en monté dans la Maurienne. En comparant 3 autos plus ou moins sportives (Morgan 4/4 125cv, 307 150 CV et Berlinette 72 cv), c'est la Berlinette qui tient le record depuis des années. Certes, le conducteur à vieilli et les conditions de circulation ne sont plus celles d'il y a quelques années, mais si ça accélère moins fort, on passe beaucoup plus vite en courbe.

Pendant de nombreuse années, elle a été notre voiture de tout les jours, des weekend plus ou moins lointains, y compris au ski, avec tout le matériel pour 2 personnes. Le seul hic, c'est que j'ai du limiter mes ski à 2.02m, maximum possible pour tenir dans la voiture... Puis est arrivé le 1° enfant qui a souvent dormi dans son landau posé sur la boite, entre les 2 baquets. Puis le 2°, l'ainé dans un des petits "sièges" AR, le second qui arrivait à dormir sur la plage AR au dessus du moteur !!!. A l'arrivé de la 3°, il a fallu trouver une deuxième voiture...

Alors, la comparaison que tu attends, la Taupe, avec une 4/4. L'une est un voiture de course, bruyante, fatigante à conduire car il faut être en permanence sur le qui vive dès qu'on va un peu vite. Tu es couché au ras de la route, sens toutes les irrégularités de la chaussée dans les bras et dans les fesses, le freinage est très limite, surtout en comparaison des voitures modernes et relativement peut endurant, attention dans les descentes de cols. Compte tenu de sa petite puissance, les dépassements doivent être largement anticipés, en profitant au maximum de l'aspiration. Mais imbattable dès que ça tourne, rivée à la route, le décrochement du train AR se contrôle très facilement. La boite n'est pas très rapide, le double débrayage est quasi obligatoire au rétrogradage si tu pousses un peu. A noter aussi un embrayage très dure, j'ai eu de très nombreuse crampes au début. Enfin, sur la neige, tu passes là où les autres renoncent. Mais tout le temps en crabe, il ne faut pas être manchot en tenant le volant.

La Morgan, par contre, c'est le confort, les chevaux qui sont là pour doubler. Alors qu'on m'avait dit que les anglaises ne tenaient pas la route, je dois dire que j'ai été favorablement surpris par cette auto. Avec celle-ci, un parcours est parfaitement envisageable sans arriver liquéfié à l'arrivée. Par contre, sous la pluie, je me suis fait une grosse frayeur dans un virage au dessus du lac de Come (un tout droit), chose qui ne m'est jamais arrivé avec l'Alpine. Ou il me reste des choses à apprendre sur ce chassis.

Pour conclusion, je devance ta question : laquelle tu gardes ?

Ben, les deux, voyons. ;)

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Messagepar LOU01 » 08 mai 2010, 23:00

Toto a écrit :...Lou, tu montres probablement un des rares échecs d'Alpine pour la course...


Oui, mais celle-là est tellement belle !
(que je lui pardonne tout)
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Messagepar CorsaRed » 13 mai 2010, 03:12

J'ai connu quelques types qui avaient eu une Alpine "y'a longtemps". Ils en parlent toujours avec les larmes aux yeux et des sanglots dans la voix.
C'est une voiture exceptionnelle, c'est sûr.

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Re: Les autres (1)

Messagepar Le Canut » 13 mai 2010, 22:41

C'est une voiture attachante : je l'avais acheté pour 2 ou 3 ans, histoire de m'amuser un peu avant de me ranger des voitures.
C'était il y a près de 30 ans, j'ai jamais pu me résoudre à la vendre, quand bien même il eu parfois fallu

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Re: Les autres (1)

Messagepar Le Canut » 17 mai 2010, 21:26

La Taupe a écrit :As-tu fini les travaux. Elle roule?

Fini les travaux ? tu rigoles ?.
En fait, pendant une dizaine d'années, j'ai passé plus de temps à des travaux immobiliers pour restaurer une maison qu'à rouler, ce que ma vieille dame n'a pas franchement apprécié, comme quoi, une auto qui roule peu s'abime plus qu'une auto qui roule.

J'ai donc refait complétement le faisceau électrique (quand ça fume sous le tableau de bord, ça sent le roussi dans tout les sens du terme), puis cet hivers je lui ai préparé et installé un moteur refait aux petits oignons, je devrais pouvoir passer haut la main les 6,000 tours !!!

Les premiers Km ont été sympa, le moteur n'a jamais si bien tourné, il est beaucoup plus vif qu'avant. Mais restons sage, il faut le roder soigneusement d'abord...
Par contre, j'ai un soucis. Partant du principe qu'il ne faut pas toucher un organe qui marche, j'ai remonté la boite telle que et je m'aperçois qu'elle émet un grondement que je n'avais jamais remarqué. Je ne sais pas laquelle des 3 hypothèses est la bonne :

1. je suis devenu parano
2. le moteur d'origine faisait tellement de bruits bizarres que le bruit normal de la boîte étaient masqués
3. la boîte est en train de lâcher

Sachant que si je re-démonte, j'en profiterais pour modifier les trompettes et les 2 cardans de boîte pour améliorer la tenue de cap de l'auto. Donc, plusieurs mois d'immobilisation en perspective. A voir au retour de notre croisière.

Sinon, dans la liste des travaux à faire : remettre à neuf le train AV. Je l'avais déjà refais, mais, il y a 20 ans... les silent-blocs commencent à faire la gueule.
Et puis, quand je serais à la retraite (je sais, en la matière, l'espoir fait vivre) démontage complet, séparation du châssis pour galvanisation puis remontage et restauration totale de la carrosserie, à repeindre dans sa teinte d'origine.

Bref, du travail en perspective...

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Re: Les autres (1)

Messagepar CorsaRed » 18 mai 2010, 03:01

Le Canut a écrit :...cet hivers je lui ai préparé et installé un moteur refait aux petits oignons, je devrais pouvoir passer haut la main les 6,000 tours !!!
Ah ben voila...bon alors...raconte un peu...

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Re: Les autres (1)

Messagepar Le Canut » 21 mai 2010, 15:21

La Taupe a écrit :Au fait, tu as mis (1) après "Les Autres". Qu'y a-t-il eu donc?

Les autres (1), c'était plus un appel du pieds pour les autres, justement, que pour mes autres à moi.

Il y en a eu, bien sûr, mais des autos sans beaucoup d'intérêts, le plus souvent petites et achetés d'occase. Parmi elles :

- R4 : increvable, facile à réparer, mais problème de rouille. Par chance, j'ai pu la revendre quelques mois avant que la plateforme ne plie à cause de la rouille
- R5 : idem, mais train avant tout le temps déréglé, construction trop légère
- Super 5 : une R5 en plus lourd, pas agréable à conduire, m'a dégouté des Rino
- une 2CV : bon souvenir, un mythe mais vraiment peu confortable sur de long trajet. La voiture la moins chère à l'usage.
- une Samba de Talbo (la 104 rebadgé par l'ex Chrysler): je me souviens même plus de ses qualités et de ses défauts. C'est vous dire comme elle m'a marqué.
- une mini : très sympa, tout petit moteur mais la caisse est si légère... faite pour la ville mais tellement sensible aux conducteurs qui se garent au pare choc. Au moment où je l'ai vendue, j'envisageais sérieusement de prendre des parts dans une carrosserie pour récupérer en dividendes le montant de mes factures :(
- plusieurs 205, de tout type, mais la meilleure fut la XS, première version. Je l'ai gardé très longtemps, achetée à 100,000, vendue à 250,000. Increvable, très agréable à conduire, vive. Mais il fallait des heures pour régler correctement les Weber pour en tirer le maximum. Il aurait fallu la garder.
A l'opposé, la XS, 2° version. Bétise que de vouloir prendre la dernière version. C'était la même chose que la 1°, mais avec un Weber en moins. Si on gagnait du temps sur les réglages du carbu, la consommation était en hausse et les performances en baisse
- une 405 : bonne routière mais mal construite et mal fini. N'aimait pas être poussé dans ses retranchements. En 1 weekend, ma femme a fusillé un train de pneu neuf en tirant un peu. :oops: Il faut dire qu'elle faisait l'assistance d'une sortie Alpine en Ardèche. Au programme : les spéciales du Monte Carlo !!!
- une 406 : gardée longtemps en version break, jamais de problème. Mieux fini que la 405, avec le HDI le plus puissant, on était très à l'aise sur long parcours sans pour autant s'ennuiller dans les petites routes sinueuses de montagne
- une Xsara : pas grand chose à en dire si ce n'est le souvenir d'une boite mal foutue, lente à n'en plus pouvoir. Finitions mal faites et très cheap.
- 307 CC pour le plaisir de conduire les cheveux au vent, sans pour autant d'avoir une autre auto quand il fait froid et humide. Agréable à conduire, repousse assez loin les limites. Mais je n'ose imaginer cette auto avec un autre moteur que le plus puissant de la gamme tellement elle est lourde, la maladie des autos modernes, en pire sur celle là. Autre défaut, pénible en montagne, le manque de visibilité en virage à cause des montants de pare brise.

Il y en eu aussi quelques autres, mais tellement insignifiantes qu'il n'y a vraiment rien à en dire

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Messagepar denis+4 » 21 mai 2010, 20:05

Le Canut a écrit :
La Taupe a écrit :Au fait, tu as mis (1) après "Les Autres". Qu'y a-t-il eu donc?

........
- R4 : increvable, facile à réparer, mais problème de rouille. Par chance, j'ai pu la revendre quelques mois avant que la plateforme ne plie à cause de la rouille
..........-



Ben voilà,l'acheteur,c'était moi..... :evil: :mrgreen: le canut m'a eu ("m'a eu",pas "Mahul" hein?je ne veux pas ranimer les braises...)

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Re: Les autres (1)

Messagepar Le Canut » 21 mai 2010, 20:42

denis+4 a écrit :
Le Canut a écrit :
La Taupe a écrit :Au fait, tu as mis (1) après "Les Autres". Qu'y a-t-il eu donc?

........
- R4 : increvable, facile à réparer, mais problème de rouille. Par chance, j'ai pu la revendre quelques mois avant que la plateforme ne plie à cause de la rouille
..........-



Ben voilà,l'acheteur,c'était moi..... :evil: :mrgreen: le canut m'a eu ("m'a eu",pas "Mahul" hein?je ne veux pas ranimer les braises...)


Il y a prescription, maintenant. Et puis, reconnait que j'avais offert 3 mois de garantie.

Bon, d'accord, il a plié à 3 mois 1/2

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Messagepar LOU01 » 21 mai 2010, 20:49

Le Canut a écrit :....Il y a prescription, maintenant. Et puis, reconnait que j'avais offert 3 mois de garantie.

Bon, d'accord, il a plié à 3 mois 1/2


Ben, c'est la définition d'une bonne garantie, couvrir la période où il n'arrivera rien, sinon, c'est la ruine !.... :mrgreen: ...

(Remenber "Facel Vega") :cry:
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Re: Les autres (1)

Messagepar Le Canut » 21 mai 2010, 20:52

LOU01 a écrit :Ben, c'est la définition d'une bonne garantie, couvrir la période où il n'arrivera rien, sinon, c'est la ruine !.... :mrgreen: ...

On reconnait tout de suite ceusse qui sont dans le commerce. T'as encore des clients ?

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Re: Les autres (1)

Messagepar JMR » 21 mai 2010, 23:42

j'avais une 4l tellement pourri que la roue arrière droite a fini par ne tenir que par la barre de torsion,ca été la fin, il a fallu l'euthanasier! :cry:


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