La Bugatti du Pauvre

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar LOU01 » 09 avr. 2010, 17:42

Vrai, il est beau ton bolide...
Il en reste moins que les Bugatti, mais ils en ont produit peut-être moins aussi, non ?
Allez, vas-y raconte, V12, 8247 cm3, quatre carburateurs, deux allumeurs, Ein Kompressor, naturlich ???? Nein ?.... :mrgreen:
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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar LOU01 » 09 avr. 2010, 17:45

Pour l'artiche, c'est parce que les talbins quand ils tombent des arbres, tu les ramasses à la pelle, avec les feuilles mortes, tu sais pas regarder aussi.... :shock:
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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar Clint » 16 avr. 2010, 19:17

Une petite photo en gros plan du bouchon de radiateur ? Je n'en ai jamais vu...
Les ailes/garde-boue/deflecteurs...sont fascinant(e)s.
Combien de temps ont-elles ete produites apres les Bugatti ?
Et puis une derniere pour le chemin viscinal : on voit bien la manivelle a l'avant et je me demandais a quel moment est apparu le demarreur ?

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar CorsaRed » 17 avr. 2010, 03:02

Il me semble que tu avais de photos de la réfection du moteur. Tu nous les montres?

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar LOU01 » 17 avr. 2010, 21:28

Superbe, c'est ce que l'on appelle un long course ! Des bielles d'une pareille longueur, y 'a longtemps que l'on n'en fait plus...
Félicitations pour la qualité de ton travail, j'admire !

La Taupe a écrit :Les ailes papillons sont aussi rares que les dents des poules, on affuble souvant les Amilcars d'ailes gouttières ou d'ailes moto du plus mauvais effet.
Le pare-brise est également rare. Les coursifieurs montent des sautes-vents. Il y avait aussi un pare-brise à pans coupés comme sur les avions biplans
qui est assez élégant.


Un petit mot pour tes ailes papillons, je n'en ai pas souvent vu des comme ça, vraiment chouette.
Pour le pare-brise, ton modèle ressemble beaucoup à celui que nous avons sur les Mog, ils ne se sont pas cassé la tête, celui à pans coupés est vraiment aéronautique, peut-être trop à mon gout.
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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar TOC78 » 19 avr. 2010, 14:19

"La Bugatti du pauvre"... tout à fait.

C'est exactement ce que je me suis dit devant ta voiture :

"Le pauvre, y fait peine à devoir rouler la-dedans, faudrait l'en débarrasser, peut-être que je lui propose la Punto, elle peut faire encore de l'usage, et il aura pas grand chose à mettre au bout, le pauvre, faut bien l'arranger..."

;)


Bravo La Taupe, superbe !!!
Sinon, ça va ?

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar CorsaRed » 22 avr. 2010, 04:06

La Taupe a écrit :Un 1000cc à barbotage, c'est à dire qu'il n'y a pas de pompe à huile.
Les bielles sont équipées de petites cuillères au bas de la demi coquille inférieure qui ramassent l'huile qui baigne dans des auges
en tôle dont le carter est équipé.
Cela limite le nombre de tours maxi à 2800 t/mn car au-delà, l'évidement provoqué dans l'huile par le passage de la bielle ne
se remli plus assez vide et la lubrification disparait.
La viscosité de l'huile doit avoir une grande importance, alors ?
Peux-tu augmenter la vitesse de rotation limite, ou améliorer le graissage aux régimes normaux, si tu utilises des huiles modernes, plus fluides?
Ou bien est-il déconseillé, voire destructeur, d'utiliser une 5W40 par exemple ?

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar LOU01 » 22 avr. 2010, 08:03

CorsaRed a écrit :....si tu utilises des huiles modernes, plus fluides? Ou bien est-il déconseillé, voire destructeur, d'utiliser une 5W40 par exemple ?


Déconseillé, je ne pense pas, destructeur, je ne sais pas, mais inutile, surement.
Pour la viscosité, dans ce cas-là, il est mieux, me semble-t-il d'avoir une huile "moins fluide".
Avantage des huiles modernes, la capacité à ne pas rompre le film d'huile.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut utiliser les produits préconisés à l'époque, les améliorations de certains produits modernes ne sont pas forcément en osmose avec les techniques développées en leur temps.
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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar CorsaRed » 22 avr. 2010, 12:02

LOU01 a écrit :Pour la viscosité, dans ce cas-là, il est mieux, me semble-t-il d'avoir une huile "moins fluide".
Je ne suis pas sûr.
Raisonnement par l'extrême (et l'absurde):
Si tu mets de la graisse, l'ergot passe une fois dans la graisse, le sillon est fait et il ne ramasse rien la fois suivante.
Si tu mets de l'eau, le sillon se résorbe très rapidement.
S'il faut que l'huile soit là à chaque passage de l'ergot, il vaut mieux qu'elle soit la plus fluide possible, non?

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar Le Canut » 22 avr. 2010, 13:34

La Taupe a écrit :...une huile très fluide "cassera" donc son film entre bielle et soie ou palier et soie, plus tôt.

Peux-tu m'expliquer ce que vient faire le noble produit du Bombyx Morix dans ton carter d'huile à barbotage ?

Si c'est volontaire (après tout, c'est peut-être un additif ancien figurant dans les recettes de Grand' Mère) , méfies toi que la soie étant plus résistante que l'acier, elle va te fusiller tes coussinets en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar Le Canut » 22 avr. 2010, 13:57

La Taupe a écrit :D'où vient ce nom pour cette partie du villo, j'aimerais bien le savoir.

Tes portées doivent avoir un état de surface parfait, je parie qu'à l'origine, le test de l'état de surface se faisait avec le gras du doigt : les portées doivent donc être douce comme de la soie

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar Le Canut » 22 avr. 2010, 14:20

La Taupe a écrit :As tu remarqué que dans ta vignette tu es passé d'atèle à chimpanzé?

Damned !!! je suis démasqué :(

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar gjm » 14 mai 2010, 22:48

La Taupe a écrit :Si vous aimez la lecture, je vous recommande l'excellent article du très regretté Jacques Potherat sur les Amilcars.
S'il peut paraitre sevère, il n'en est pas moins assez proche de la vérité. Il faut savoir que ce dernier des grands journalistes auto avait une encre un peu acide et était réputé pour ses coups de gueule dans ses "Tableau de Bord" de la Vie de l'Auto.

http://cercle.amilcar.free.fr/?page=pot ... er=parlent

Une de ses citations célèbres concluait une lettre ouverte en réponse à la présidente d'un club qui s'était plainte d'avoir eu à payer pour participer aux Coupes de l'Age d'Or.
"chère Madame, vous ne portiez pas encore votre premier porte-jaretelles que j'avais déja coulé ma première bielle...".

Je suis sur que nous aurons l'occasion de revenir sur ce personnage fascinant qui a illuminé de sa présence le milieu de l'auto ancienne pendant une quarantaine d'années et était le président-secrétaire sous le nom de l'Entonnoir Masqué, d'un club qui n'en était pas un: Le Syndicat Cyclecariste.


Dans la presse actuelle, que j'avoue ne plus lire, une telle plume manque ; les tableaux de bords qu'écrivait JP étaient du bonheur à lire même si j'ai cru comprendre que le personnage possédait un caractère à part ce qui n'enlève rien à son talent de raconteur d'histoires.

Pour la Bugatti du pauvre elle est superbe notamment avec ces ailes papillons qu'on a tendance à ne plus voir. Bravo

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar JMR » 15 mai 2010, 10:22

j'aimais beaucoup lire les carnets de bord de Potherat dans LVA,c'était un gars qui savait écrire.Je l'avais aperçu a Rétromobile ,la maladie commençais a le détruire,dommage qu'il soit parti!

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Re: La Bugatti du Pauvre

Messagepar BJHUIT » 10 nov. 2010, 18:44



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