BJHUIT a écrit :... je vais te donner la réponse. C'est une d;;;;; ....
Vu, c'est une Dzusuki.
Intéressante histoire que cette marque. Jacques Durand (ou Durant, je me souviens plus) était un motard passionné, bricoleur de génie qui rêvait de produire en série ses créations. Mais il avait compris en ce début d'années 60 que le nom d'une marque était important, qu'il fallait faire rêver les clients potentiels. Et vous avez compris, qu'en s'appelant Jacques Durand, on allait pas faire rêver les foules.
Les motos japonaises commençant alors à noyer le marché, notre bricoleur a donc voulu retenir un nom à consonance japonaise, mais au moins, avec la première lettre de son nom. Ainsi, à défaut de laisser son nom dans la grande histoire des constructeur motos français, il espérait au moins pouvoir y laisser une lettre, le D.
Il a donc essayer, entres autres, les noms de Dkawasaki (pas facile à prononcer), Donda (pas vraiment japonais) sans résultat probant. D'autres noms furent aussi sans suite. Jusqu'au moment où il eu l'idée de Dzusuki. C'était gagné : il y a un D, c'est prononsable, ça fait japonais ; a lui la prospérité et le succès.
Malheureusement, c'était sans compter sur un petit fabricant inconnu de cycle, très procédurier qui s'acharna à le poursuivre devant la justice pour plagia. Ce fabricant s'appelait Suzuki.
Telle fut la triste histoire de la Dzusuki, une des rares moto française dans les années 60.
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Le Canut,
bachelor of industrial history
Faculty of technical history